Le 17 décembre 2020, le Haut Conseil de la stabilité financière a modifié ses recommandations de 2019.
Le 12 décembre 2019, le HCSF (haut conseil de la stabilité financière) avait demandé aux banques de faire preuve de plus de restrictions dans l’attribution de leur crédit.
Pour cela, le Haut Conseil recommandait que ces dernières ne dépassent pas un taux d’effort de 33%. Il avait également demandé que les crédits se limitent à 25 ans et que le montant emprunté ne dépasse pas 7 ans de revenus. Toutefois une dérogation avait été émise sur 15% des prêts octroyés.
Le 17 décembre 2020, le HCSF est revenu sur ces recommandations suite à un mécontentement des acteurs immobiliers. Il a donc été décidé que le taux d’endettement passerait de 33% à 35%. La durée maximale sera désormais de 27 ans, mais devra intégrer la période de différé. Quant au quota de dérogation, celui-ci passe de 15% à 20%.
On ne peut que se féliciter de cette avancée qui permettra une plus grande flexibilité pour les primo-accédants.
Bruno Lemaire s’est également expliqué sur le sujet. Pour lui, ces mesures visent à protéger les français contre un endettement massif face auquel certains ne pourraient pas faire face en cas de problème. Il a également relevé que certaines banques n’avaient pas jouer le jeu des recommandations. Afin d’assurer l’homogénéité des recommandations, le Premier Ministre a assuré que ces recommandations auraient un caractère contraignant à compter de l’été 2021.
Une bonne nouvelle pour les primo-accédants :
En 2019, les grands perdants de ces nouvelles mesures étaient surtout les primo-accédants. Habitué à emprunter sans apport, la règle des 33% devenait compliqué en présence d’un crédit à la consommation. En ajoutant la règle d’une durée maximum de 25 ans, les emprunteurs se voyaient contraint de rembourser sur des périodes plus courtes entrainant des échéances plus importantes.
De ce fait, beaucoup de ménages n’étaient plus éligibles à un crédit immobilier.
Les promoteurs et les investisseurs se réjouissent.
Les investisseurs voient en cet allégement une bonne nouvelle pour leurs futurs projets. Ils n’avaient pas été épargnés par les recommandations et avaient également vu leur capacité d’emprunt ébranlée. Les banques avaient délaissé la notion de reste à vire au profit du taux d’endettement ce qui avait pour conséquence de pénaliser les gros revenus.
Ainsi, certains profils se voyaient refuser un crédit alors que ces derniers disposaient d’un revenu plus que conséquent. Le passage du taux d’endettement à 35% donne un peu plus de largesse à leur investissement.
Les promoteurs s’y retrouvent également. La limitation de la durée du prêt à 25 ans avait également son désavantage. Les ménages qui envisageaient une construction se voyait imposer un remboursement sur 22 ans avec 3 ans de différé (temps de la construction). Du fait d’un amortissement sur 22 ans, les échéances du crédit étaient plus que lourdes pour les jeunes ménages.
Avec les nouvelles recommandations, le Haut Conseil accepte que le différé soit porté à 24 mois et que ce dernier ne soit pas intégré dans la période de 25 ans, portant le crédit sur une durée de 27 ans.
Il n’en demeure pas moins que les banques restent réticentes à ouvrir les vannes du crédit. Les courtiers en crédit ont pu constater que l’apport ou du moins l’épargne résiduelle, était devenu indispensable à l’aboutissement d’un dossier. D’autres éléments sont devenus des éléments déterminant à l’obtention d’un crédit.
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